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Les personnes atteintes d’arthrite attendent patiemment leur vaccin contre la COVID-19

Samantha Rogers est atteinte d’arthrite inflammatoire depuis près de vingt ans. Elle a découvert qu’elle souffrait d’arthrite idiopathique juvénile à 11 ans. Depuis, elle a appris à prendre en compte les risques que ses activités quotidiennes font peser sur sa santé. Ainsi, lorsque la pandémie a frappé, et contrairement à beaucoup d’autres, elle y a vu un aspect positif.

« Aujourd’hui, mon monde se limite presqu’entièrement à mon appartement. Je vis, je travaille, je suis des cours et je fais du bénévolat depuis mon bureau. Ma vie est beaucoup moins active sur le plan social, mais il y a des avantages en matière de santé », déclare la coprésidente du Conseil consultatif des patients atteints d’arthrite d’Arthrite-recherche Canada.

Mme Rogers explique comment elle a remplacé ses trajets quotidiens par la marche, la course et d’autres activités physiques en plein air, des exercices qui jouent un rôle important dans la prise en charge de sa maladie.

« Être à la maison m’offre plus de souplesse, et je suis donc mieux à même de gérer mon arthrite », déclare-t-elle.

Au départ, Mme Rogers estimait que, tant que sa famille et ses amis étaient en sécurité et en bonne santé, elle pouvait accepter les changements de mode de vie que lui imposait la pandémie. Cependant, à l’approche des vacances de Noël, elle a commencé à en avoir assez des restrictions sociales et de ne plus pouvoir voir ses proches.

 

L’espoir suscité par les vaccins

 

Mme Rogers attend maintenant patiemment son tour pour se faire vacciner contre la COVID-19.

« J’attendrai patiemment mon tour, mais j’aimerais que mon tour arrive maintenant et que le tour de tout le monde arrive maintenant », indique-t-elle.

Pour elle, il ne s’agit pas seulement d’être immunodéprimée, il s’agit aussi de protéger les personnes qu’elle aime. Le père de Mme Rogers a plus de 75 ans et elle a peur que ses parents contractent la COVID-19. Dans l’ensemble, cependant, la recherche a apaisé ses inquiétudes initiales sur l’impact que pourrait avoir le virus sur des personnes comme elle, qui ont un système immunitaire affaibli.

« Si je pouvais me faire vacciner demain, je serais moins inquiète pour moi, et j’aurais moins peur de transmettre le coronavirus à mes proches », explique Mme Rogers. « Je ne m’inquiète pas de l’effet du vaccin sur mon arthrite. Je serais simplement soulagée sur le plan affectif. »

 

Des gens différents, des risques différents

 

En tant que patiente participant à la recherche sur l’arthrite, Mme Rogers souligne que chaque personne est confrontée à des risques uniques en ce qui concerne la COVID-19 et les vaccins. Elle cite des facteurs de complication comme l’âge, le poids, les maladies cardiovasculaires, l’asthme et d’autres encore.

« Même si je suis atteinte d’une maladie auto-immune, je suis par ailleurs en bonne santé », déclare Mme Rogers. « Je pense qu’il est important de discuter avec son équipe soignante avant de prendre une décision. Si vous êtes inquiet au sujet des vaccins, parlez-en à votre rhumatologue. »

La position officielle de la Société canadienne de rhumatologie au sujet de la vaccination contre la COVID-19 est la suivante : « Les personnes jugées admissibles à un vaccin contre la COVID-19 selon les critères de priorisation de Santé Canada, et qui sont atteintes d’une maladie rhumatismale auto-immune ou qui sont immunodéprimées en raison d’un traitement, devraient se faire vacciner. »

Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur

 

Vous avez du mal à vous décider?

 

La Société canadienne de rhumatologie, sous la direction du Dr Glen Hazlewood, un rhumatologue travaillant à Arthrite-recherche Canada, a mis au point, en collaboration avec l’Alliance canadienne des arthritiques (ACA), un outil décisionnel qui s’adresse aux personnes atteintes de maladies rhumatismales auto-immunes qui envisagent de se faire vacciner contre la COVID-19.

Ce document a été préparé pour aider les personnes atteintes de maladies rhumatismales auto-immunes et leurs prestataires de soins à décider ensemble de l’option vaccinale qui conviendra le mieux à leur situation. Cliquez sur les illustrations ci-dessous pour consulter cette excellente ressource.

L’outil décisionnel

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