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Nous vous présentons Rob Appleton, notre nouveau directeur exécutif

 

En janvier dernier, Arthrite-recherche Canada annonçait que Rob Appleton venait d’être nommé directeur exécutif.

M. Appleton rejoint l’organisation après avoir passé six ans à la tête de la Sarah McLachlan School of Music et avoir travaillé plus de cinq ans comme directeur exécutif du H.R. MacMillan Space Centre.

Sa carrière dans le secteur caritatif s’étend sur plus de 25 ans. Nous avons rencontré M. Appleton sur Zoom pour en savoir plus sur qui il est et sur sa passion pour la recherche sur l’arthrite.

Vous travaillez dans le secteur à but non lucratif depuis plus de 25 ans. Pouvez-vous nous donner quelques détails sur votre parcours?

 

J’ai commencé ma carrière en zoologie. Je suis devenu chercheur et biologiste marin après avoir obtenu mon diplôme de premier cycle et j’ai participé à la gestion d’un centre de recherche en eau douce en Alberta. Je me suis alors rendu compte que j’étais plus fort du côté de l’administration, mais je savais que je voulais aussi m’impliquer dans la recherche. Je suis donc retourné aux études et j’ai fait mon MBA à l’Université de la Colombie-Britannique, dans le but de travailler dans le secteur à but non lucratif. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai commencé à travailler à l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, dans la pouponnière de soins spéciaux. Puisqu’il s’agissait d’un hôpital universitaire, j’ai pu travailler avec de nombreux médecins qui étaient également des chercheurs. J’ai ensuite été invité à participer aux activités de financement et à travailler pour la BC Children’s Hospital Foundation. J’ai également travaillé avec BC Cancer, l’Université de la Colombie-Britannique et la Société canadienne du sang, où j’étais chargé du recrutement des donneurs de sang.

J’ai occupé divers postes de direction dans plusieurs organismes caritatifs depuis 2003 et j’ai été directeur exécutif à trois reprises dans des organisations complètement différentes : une fois déjà à Arthrite-recherche Canada, puis au H.R. MacMillan Space Centre, à la Sarah McLachlan School of Music, et de nouveau à Arthrite-recherche Canada.

Pourquoi la recherche sur l’arthrite?

 

Si j’ai quitté Arthrite-recherche Canada pour relever d’autres défis, je reviens en quelque sorte au bercail en me replongeant dans le monde de la recherche. Pendant mes premières années à l’université, j’ai passé mes étés à travailler au Centre des sciences de la mer de Bamfield en tant qu’assistant de recherche. Je peux dire sans aucune hésitation que beaucoup de choses ont changé à Arthrite-recherche Canada au cours des 15 dernières années. Je suis ébahi par les progrès réalisés dans la recherche sur l’arthrite. Par exemple, il y a 15 ans, la recherche commençait à s’intéresser aux produits biologiques. Aujourd’hui, ils sont couramment utilisés pour traiter les personnes souffrant d’arthrite inflammatoire.

Sur le plan personnel, il y a 15 ans, j’étais un coureur invétéré, et un chercheur sur l’arthrite m’avait dit à l’époque que je devrais arrêter de courir car cela pourrait endommager mes articulations. Aujourd’hui, ce même chercheur me dit que courir est bénéfique pour la santé et que des données récentes ne permettent pas de déterminer si la course à pied est réellement une des causes de l’arthrose du genou. Je suis fasciné par ce qu’offre la recherche car la science évolue sans cesse. Ce qui est considéré comme une bonne pratique aujourd’hui pourrait ne plus l’être demain.

Avec la pandémie de COVID-19, l’importance de la recherche n’a jamais été aussi grande. Nos scientifiques mènent des recherches révolutionnaires sur la COVID-19 afin de changer la vie des personnes atteintes d’arthrite. Les soins aux patients se sont améliorés grâce à la recherche sur l’arthrite et à Arthrite-recherche Canada.

Comment votre parcours vous-a-t-il ramené vers Arthrite-recherche Canada?

 

Le fait d’avoir travaillé aux côtés de chercheurs scientifiques tout au long de ma carrière m’a permis d’apprécier leur travail et leur patience. J’ai vécu assez longtemps pour voir l’impact de la recherche sur ma vie de tous les jours. Les progrès réalisés dans les traitements médicaux sont incroyables. Il y a 20 ans, on décourageait les personnes atteintes d’arthrite de s’adonner à une activité physique quelconque. Aujourd’hui, grâce à la recherche sur l’arthrite, nous savons que l’impact d’une maladie peut être atténué grâce à l’activité physique. Je pense que tout le monde comprend maintenant le rôle essentiel que joue la recherche dans nos vies, particulièrement en cette période de pandémie.

Qu’est-ce qui vous a incité à revenir travailler chez Arthrite-recherche Canada?

 

Trois choses me viennent à l’esprit. Tout d’abord, la qualité des chercheurs : ils sont dévoués, ils travaillent avec acharnement et ils sont axés sur les résultats qui pourraient changer la vie des personnes atteintes d’arthrite. En deuxième lieu, je suis fasciné par l’avancement de la recherche au Canada. C’est une passion qui m’anime depuis mes premières années à l’université. Et pour terminer, je vois que l’impact social de l’arthrite n’est toujours pas pleinement reconnu au Canada. L’impact de cette maladie est colossal. C’est la principale cause d’invalidité. Elle coûte des milliards de dollars à l’économie chaque année. Plus de 137 000 chirurgies de remplacement du genou et de la hanche sont effectuées chaque année au Canada. L’arthrose en est la principale cause, et ce n’est qu’une des plus de 100 formes d’arthrite qui existent aujourd’hui. J’ai vu l’arthrite toucher un grand nombre de personnes dans ma vie au cours des 20 dernières années. Il est temps que les gens comprennent la gravité de cette maladie et dans quelle mesure elle change radicalement la vie des personnes qui en sont atteintes.

Qu’est-ce qui vous réjouit le plus dans votre nouveau rôle?

 

Je suis ravi de travailler avec la Dre Diane Lacaille, la directrice scientifique d’Arthrite-recherche Canada, pour faire avancer la recherche sur l’arthrite, pour développer les capacités de nos équipes de recherche partout au pays et pour élargir leurs programmes de recherche. Je me réjouis également de plaider notre cause et d’inciter les gouvernements à investir davantage dans la recherche sur l’arthrite.

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans la recherche sur l’arthrite?

 

L’aspect le plus passionnant de la recherche sur l’arthrite est l’impact qu’elle peut avoir sur la vie des personnes concernées. Les soins sont entièrement éclairés par la recherche. Le fait d’avoir un noyau de chercheurs scientifiques qui se consacrent à la recherche sur l’arthrite a un impact direct sur la qualité des soins offerts aux patients au Canada. Plus de 6 millions de Canadiens vivent avec la douleur et l’incapacité liées par l’arthrite. La recherche sur l’arthrite est extrêmement importante.

Parlez-nous de quelque chose d’unique vous concernant?

 

Je suis membre d’une chorale. J’ai également une ceinture bleue de jiu-jitsu brésilien. Malheureusement, j’ai dû arrêter ces deux activités en raison des restrictions liées à la COVID-19, mais lorsque celles-ci seront levées, je serai ravi de m’y remettre. Pour ce qui est de la forme physique, je crois fermement au principe « entraînez-vous ou vous la perdrez ».

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