Quel risque réel les Britanno-Colombiens qui prennent des médicaments affectant le système immunitaire courent-ils de contracter la COVID-19 et de développer des complications graves?

 

Titre scientifique :

Quel risque les Britanno-Colombiens qui suivent des traitements immunosuppresseurs et immunomodulateurs courent-ils de contracter la COVID-19, et quelle pourrait être la gravité de la maladie : une étude de population

 

Chercheur principal :

J. Antonio Avina-Zubieta, MD, MSc, PhD, FRCPC. Professeur associé, Département de médecine, Division de rhumatologie, Université de la Colombie-Britannique. Chercheur scientifique principal, Arthrite-recherche Canada

 

Début de l’étude :

Juillet 2020

 

Fin de l’étude :

Juin 2021

 

Pourquoi effectuer cette recherche?

De nombreuses personnes atteintes de maladies auto-immunes prennent des médicaments qui suppriment ou modifient leur système immunitaire. Puisque ces médicaments affaiblissent le système immunitaire, ces personnes ont déclaré avoir peur de contracter plus facilement la COVID-19, d’être plus gravement malades, de souffrir de complications à long terme ou de mourir.

 

Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 fluctue en Colombie-Britannique et on craint une deuxième vague d’infection. Pour s’y préparer, nous devons comprendre les facteurs qui augmentent le risque de contracter l’infection et le risque de tomber gravement malade. Il est important de savoir si les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou d’arthrite inflammatoire qui prennent des médicaments qui altèrent le système immunitaire courent un risque accru. Les patients qui prennent des médicaments tels que l’hydroxychloroquine (qui est testée comme traitement possible contre la COVID-19) se demandent aussi si cela les rend plus vulnérables ou moins vulnérables à la COVID-19.

 

Les conclusions de cette étude aideront les responsables du système de santé à se préparer à affronter une deuxième vague de COVID-19. Elles permettront aussi aux professionnels de la santé de mieux traiter les patients souffrant de maladies auto-immunes qui ont contracté la COVID-19. Les résultats indiqueront aux patients et à leurs familles si les médicaments qu’ils prennent jouent un rôle dans le risque de contracter la COVID-19 et dans leur guérison.

 

Que ferons-nous?

Dans cette étude, nous utiliserons des résultats d’enquête et des données du système de santé de la Colombie-Britannique pour déterminer si les Britanno-Colombiens qui prennent des médicaments affectant le système immunitaire courent plus de risques de contracter la COVID-19 et de développer des complications graves que les personnes qui n’en prennent pas.

 

Co-chercheurs :

Jacek Kopec, MD, MSc, PhD. Chercheur scientifique principal en épidémiologie, Arthrite-recherche Canada. Professeur, École de la santé publique et des populations, Université de la Colombie-Britannique.

 

Diane Lacaille, MD, MHSc, FRCPC. Directrice scientifique, Arthrite-recherche Canada. Titulaire de la chaire Mary Pack de recherche en rhumatologie. Professeure de médecine et directrice associée des affaires académiques, Département de médecine, Division de rhumatologie, Université de la Colombie-Britannique

 

Hui Xie, MSc, PhD. Professeur, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser. Titulaire de la chaire Milan et Maureen Ilich/Merck de recherche en statistiques relatives à l’arthrite et aux maladies musculo-squelettiques

 

Jonathan Loree, MD, MS, FRCPC. Professeur adjoint, Département de médecine, Université de la Colombie-Britannique. Oncologue médical, BC Cancer, Vancouver

 

Collaboratrice :

Alison Hoens, MSc, BScPT. Courtière du savoir en physiothérapie et chercheuse scientifique affiliée, Arthrite-recherche Canada. Professeure de médecine clinique, Faculté de médecine, Département de physiothérapie, Université de la Colombie-Britannique. Coordonnatrice de la recherche, de la formation et de la pratique en physiothérapie, Département de physiothérapie, Providence Health Care.

 

Service de recherche :

Shelby Marozoff, MSc. Assistante de recherche

Dami Ojo, B. Pharm, MPH. Assistante de recherche

 

Qui finance cette recherche?

Fondation Michael Smith pour la recherche en santé

 

 

Service de traduction financé par le gouvernement du Canada

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