Former la prochaine génération de chercheurs scientifiques spécialisés dans le domaine de l’arthrite
Chez Arthrite-recherche Canada, nous croyons qu’aider de nouveaux chercheurs scientifiques à s’épanouir dans leur carrière est la meilleure façon de continuer à trouver des solutions pour les millions de Canadiennes et de Canadiens qui vivent avec l’arthrite.
L’arthrite peut avoir des répercussions sur de nombreux aspects de notre vie professionnelle et de notre vie familiale, sur notre capacité à rester actif, sur notre espérance de vie et sur bien d’autres choses encore. Nos chercheurs analysent des données et réalisent des études pour créer des programmes, des applications et d’autres outils qui aideront les gens à vivre pleinement leur vie en dépit de l’arthrite.
La formation des chercheurs scientifiques a toujours fait partie de notre culture organisationnelle. Nous passons maintenant à une autre étape, en prenant des mesures qui formaliseront notre programme de formation et en nommant une directrice associée à la formation.
La Dre Mary De Vera est une chercheuse scientifique qui s’est jointe à Arthrite-recherche Canada en tant que stagiaire en 2004. Depuis qu’elle est devenue chercheuse scientifique en 2013, elle a supervisé et encadré de nombreux stagiaires et est ravie d’assumer ce nouveau rôle.
« J’ai toujours été passionnée par la formation », déclare-t-elle. « Nous comptons dans nos rangs de nombreux chercheurs scientifiques expérimentés qui ont des antécédents variés, ce qui nous met en position de force pour devenir un centre d’excellence en formation dans le domaine de la recherche sur l’arthrite. »
Mme De Vera ajoute que les membres du Réseau de stagiaires d’Arthrite-recherche Canada auront accès à des séminaires et à des ateliers, à des conseils pour préparer leurs demandes de bourses et rédiger certains documents, et à tout ce dont ils auront besoin pour faire carrière dans la recherche sur l’arthrite.
Un mentor, c’est vraiment très utile
« Nous voulons mettre les stagiaires en contact les uns avec les autres, mais aussi avec des chercheurs scientifiques expérimentés, et nous souhaitons mettre sur pied des programmes pour les accompagner dans leur formation », explique-t-elle.
Arriver à faire carrière en recherche prend du temps. Une maîtrise prend généralement deux ans, un doctorat quatre ans, et une bourse postdoctorale deux ans de plus. La maîtrise et le doctorat exigent un projet de thèse portant sur une question de recherche spécifique, la collecte de données, l’analyse de ces données et la présentation des résultats sous la forme d’un résumé ou d’un article publié dans une revue.
« Il est très important de pouvoir compter sur des mentors solides pour aider les jeunes chercheurs à surmonter certaines difficultés », déclare Mme De Vera. « Les cours académiques offrent un apprentissage théorique, mais le côté pratique des choses n’est pas toujours abordé dans les écoles d’études supérieures, comme, par exemple, la rédaction d’un résumé ou d’un article, les éléments à considérer dans le recrutement des gens qui participeront à une étude, ou l’analyse des données. »
L’impact sur le monde réel
Si vous vivez avec l’arthrite, vous vous demandez peut-être quel sera l’impact de ce programme de formation sur vous. Eh bien, même si la formation des chercheurs dure longtemps, l’impact de leur travail ne commence pas seulement à la fin de leurs études.
« Les recherches effectuées par nos stagiaires sont les mêmes que celles que nous faisons. Il n’y a pas de distinction », souligne Mme De Vera. « En fait, ce sont les stagiaires qui sont le moteur de la recherche chez Arthrite-recherche Canada. Ils recueillent des données, les analysent, rédigent des articles et présentent les résultats. »
Les stagiaires qui travaillent chez Arthrite-recherche Canada étudient la façon dont les patients prennent leurs médicaments et ce qui se passe s’ils ne les prennent pas correctement. Ils examinent les effets secondaires des médicaments biologiques et des médicaments biosimilaires. Ils étudient l’efficacité des applications de suivi de la santé, l’innocuité des médicaments contre l’arthrite pendant la grossesse, les complications liées à la COVID-19 chez les personnes atteintes d’arthrite inflammatoire, et bien plus encore.
« Leurs recherches aident les personnes atteintes d’arthrite à prendre des décisions éclairées en matière de traitement et de santé en général », indique Mme De Vera.
Un besoin de travaux de recherche sur l’arthrite qui va croissant
Le nombre de personnes atteintes d’arthrite augmente chaque année au Canada. On estime que, d’ici 2040, 12 millions de Canadiennes et de Canadiens souffriront d’arthrose. Et il y a plus d’une centaine de sortes d’arthrite différentes qui touchent aujourd’hui plus de 6 millions de personnes au pays.
« Compte tenu du nombre d’affections, le besoin de travaux de recherche sur l’arthrite est énorme », explique Mme De Vera. « Mon directeur de thèse et mon mentor m’ont toujours dit que pour faire avancer la science, il fallait faire le travail scientifique, mais qu’il fallait aussi former des gens pour continuer à faire ce travail scientifique. »
Le monde aura besoin de plus en plus de chercheurs pour s’attaquer aux problèmes liés à l’arthrite, et Arthrite-recherche Canada est bien placé pour les former.
« Les stagiaires qui travaillent chez Arthrite-recherche Canada ont un superviseur attitré, mais les membres de l’équipe de recherche ont aussi adopté la politique de la porte ouverte », souligne Mme De Vera. « Les stagiaires ont accès aux membres d’une équipe aux talents multiples qui peuvent leur offrir des suggestions et des conseils, ce qui finit par donner des recherches collaboratives et équilibrées. »