fbpx

Comprendre la prévalence du conflit fémoro-acétabulaire (CFA) au sein de la population générale

 

Femoroacetabular impingement (FAI)Il n’existe à l’heure actuelle aucun remède contre l’arthrose de la hanche. Des chercheurs d’Arthrite-recherche Canada étudient les causes des douleurs aux hanches afin de déterminer comment ralentir ou prévenir la progression de la maladie. Le conflit fémoro-acétabulaire est une condition causée par une déformation osseuse de l’articulation de la hanche qui se manifeste par des douleurs aux hanches chez les jeunes adultes. Des spécialistes ont suggéré que le conflit fémoro-acétabulaire pourrait une cause majeure de l’arthrose de la hanche.

Si tel était le cas, les chercheurs ont besoin de savoir combien de personnes sont réellement touchées par cette maladie. Pour répondre à cette question, le Dr Jacek Kopec, un des chercheurs du projet IMPAKT-HiP et un chercheur principal à Arthrite-recherche Canada, a dirigé une grande étude de population auprès de 500 adultes de race blanche, âgés de 20 à 49 ans, dans la région métropolitaine de Vancouver. L’étude, qui a récemment été publiée dans le Journal of Rheumatology, est la première de cette envergure à produire des résultats pertinents pour la population caucasienne. Elle a révélé que 3 % des jeunes adultes et des adultes d’âge moyen de race blanche de la région métropolitaine de Vancouver sont atteints de cette maladie.

 

Diagnostiquer le conflit fémoro-acétabulaire avec plus de précision

Il n’est pas toujours simple de caractériser le conflit fémoro-acétabulaire. Il existe différentes méthodes d’évaluation et plusieurs façons de le définir. La grande diversité des résultats le rend difficile à diagnostiquer et à étudier. Un groupe d’experts internationaux a élaboré une méthode normalisée pour évaluer le conflit fémoro-acétabulaire, en combinant trois éléments cohérents pour le définir, à savoir les symptômes, les examens cliniques et les radiographies.

Grâce à cette évaluation améliorée, le Dr Kopec et son équipe sont maintenant mieux placés pour déterminer avec plus de précision le nombre de personnes touchées par le conflit fémoro-acétabulaire. Il s’agit du premier travail de recherche de ce genre à examiner une cohorte plus jeune (20 à 49 ans), des personnes considérées comme étant dans la fleur de l’âge et pour qui il est encore possible de modifier le mode de vie pour prévenir les douleurs ou l’arthrose de la hanche. « Nous avons constaté que les douleurs aux hanches sont plus fréquentes chez ces personnes que ce que les études précédentes avaient laissé entendre », a déclaré le Dr Kopec.

 

Les résultats pourraient aider les professionnels de la santé à améliorer la détection et le

traitement du conflit fémoro-acétabulaire

Les radiographies sont souvent la seule méthode utilisée pour diagnostiquer le conflit fémoro-acétabulaire dans les études de population. Cette étude montre que, dans de nombreux cas, les déformations osseuses constatées sur les radiographies ne sont pas forcément la cause des symptômes ressentis. « Les résultats nous indiquent qu’il y a un rapport significatif entre l’historique des symptômes et les examens physiques de la hanche, mais qu’il n’y a pas de corrélation évidente entre les symptômes ressentis et les résultats des radiographies », a déclaré le Dr Kopec.

Selon le Dr Charles Ratzlaff, un kinésithérapeute du sport et un des chercheurs du projet IMPAKT-HiP, d’autres facteurs tels que la force musculaire et le contrôle neuromusculaire jouent également un rôle important dans les douleurs et la mécanique de la hanche.

« Grâce à un dépistage précoce et à une évaluation adéquate, nous pourrions participer à l’élaboration de recommandations visant à prévenir l’arthrose de la hanche, à réduire le nombre d’opérations chirurgicales coûteuses et à améliorer la qualité de vie de nombreux Canadiens », souligne le Dr Kopec. « Pour ce qui est des prochaines étapes, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mettre au point des critères cohérents qui permettront d’évaluer les symptômes de la hanche, les signes physiques et la structure de l’articulation de la hanche, tout en comprenant mieux les relations qui existent entre eux. »

Pour obtenir plus de renseignements sur les travaux novateurs menés par l’équipe IMPAKT-HiP d’Arthrite-recherche Canada, cliquez ici pour consulter le site.

Share This

Share This

Share this post with your friends!