L’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé

 

 

Titre de l’étude scientifique :

 

L’hydroxychloroquine et le lupus érythémateux disséminé

 

Chercheurs principaux :

 

Sasha Bernatsky, MD, PhD

Professeure récipiendaire du prix James McGill, Université McGill

 

Glen S Hazlewood, MD, PhD, FRCPC

Professeur adjoint, Département de médecine, Division de rhumatologie, Cumming School of Medicine, Université de Calgary

Chercheur scientifique, Arthrite-recherche Canada

 

Début de l’étude :

 

avril 2018

 

Fin de l’étude :

 

mars 2023

 

Pourquoi effectuer cette recherche?

 

Le lupus érythémateux disséminé est une maladie auto-immune chronique dans laquelle le système immunitaire est hyperactif, provoquant en particulier une inflammation des articulations et de la peau. Plusieurs approches, en termes de traitement, seraient susceptibles d’améliorer les résultats thérapeutiques chez certains patients. L’hydroxychloroquine, par exemple, est un médicament qui peut réduire le risque de poussées graves de la maladie. Son utilisation à long terme entraîne cependant parfois des effets secondaires graves, en particulier des lésions oculaires et une perte de vision. À l’heure actuelle, il n’est pas possible de prédire avec précision quels patients atteints de lupus érythémateux disséminé sont plus susceptibles de voir leurs symptômes s’aggraver lorsqu’on diminue leur dose d’hydroxychloroquine. En outre, les causes des lésions oculaires ne sont pas claires. Notre étude approfondira nos connaissances dans ce domaine et nous renseignera sur les préférences des patients par rapport au traitement à l’hydroxychloroquine.

 

Que ferons-nous?

 

Notre étude s’appuiera sur une série d’entretiens et un sondage à choix discrets. Elle compilera et analysera des données de 3 700 patients atteints de lupus érythémateux disséminé à travers le Canada pour :

 

  1. Évaluer les facteurs associés aux mauvais résultats thérapeutiques (augmentation significative de l’activité de la maladie, hospitalisation pour traiter les symptômes de la maladie, traitement plus lourd) chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé, qui diminuent leur dose d’hydroxychloroquine tout en continuant à prendre le médicament.

 

  1. Évaluer les facteurs associés aux mauvais résultats thérapeutiques (augmentation significative de l’activité de la maladie, hospitalisation pour traiter les symptômes de la maladie, traitement plus lourd) chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé, qui arrêtent leur traitement à l’hydroxychloroquine.

 

  1. Déterminer s’il existe une relation entre l’utilisation de l’hydroxychloroquine et l’apparition de lésions oculaires (toxicité rétinienne) chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé, et voir si cette relation est associée à des caractéristiques de la population et à des facteurs cliniques.

 

  1. Évaluer les préférences des patients atteints de lupus érythémateux disséminé par rapport au traitement à l’hydroxychloroquine, et voir si ces préférences sont associées à des caractéristiques de la population et à des facteurs cliniques.

 

Co-chercheurs :

 

Michal M Abrahamowicz, PhD

Professeur de biostatistique, récipiendaire du prix James McGill, Université McGill

Chercheur scientifique, Arthrite-recherche Canada

 

Susan Bartlett, PhD

Professeure, Département de médecine, Faculté de médecine, Université McGill

 

Ann E Clarke, MD, MSc, FRCPC

Professeure, Département de médecine, Division de rhumatologie, Université de Calgary Chercheuse scientifique, Arthrite-recherche Canada

 

Paul R Fortin, MD, MPH, FRCPC

Professeur titulaire, Département de médecine, Division de rhumatologie, Université Laval

Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les maladies rhumatismales auto-immunes systémiques, Centre ARThrite – Université Laval

Chercheur scientifique principal, Arthrite-recherche Canada

 

John G Hanly, MD, FRCPC

Professeur, Division de rhumatologie, Université Dalhousie

 

Linda Li, BSc (PT), MSc, PhD, FCAHS

Professeure, Département de physiothérapie, Université de la Colombie-Britannique Chercheuse scientifique principale, Arthrite-recherche Canada

 

Christine A Peschken, MD

Professeure, Division de rhumatologie, Université du Manitoba

 

Evelyne Vinet, MD, PhD

Professeure agrégée, Département de médecine, Faculté de médecine, Université McGill

 

Qui finance cette recherche?

 

Instituts de recherche en santé du Canada

 

 

Service de traduction financé par le gouvernement du Canada

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