Comment certains traitements contre le cancer entraînent-ils de l’arthrite? Étudier les liens potentiels pour améliorer les soins aux patients

 

 

Titre scientifique :

Identification des signatures immunitaires des effets secondaires rhumatologiques immuno-induits par les inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire

 

Début de l’étude:

2024

 

Fin de l’étude:

2026

 

Pourquoi avons-nous effectué cette recherche?

Cette recherche est essentielle, car si les inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire, un type de traitement du cancer, sont efficaces dans la lutte contre les tumeurs, ils peuvent parfois déclencher de l’arthrite inflammatoire. Comprendre pourquoi cet effet secondaire se produit aidera les médecins à trouver des moyens de le prévenir ou de le traiter sans compromettre les avantages de la thérapie anticancéreuse. Ainsi, les patients pourront recevoir des traitements anticancéreux vitaux tout en étant moins à risque de développer de l’arthrite, ce qui se traduit par un meilleur état de santé général et une meilleure qualité de vie.

Que ferons-nous?

L’équipe de recherche étudiera des échantillons de sang et de tissu provenant de patients atteints de cancer et traités par des inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire (un type de traitement contre le cancer). Elle comparera les échantillons prélevés auprès de patients qui ont développé de l’arthrite inflammatoire aux échantillons prélevés auprès de patients qui n’en ont pas développé, ainsi que de personnes atteintes d’arthrite non liée à un cancer et de personnes en bonne santé. En identifiant les causes de l’arthrite inflammatoire provoquée par les traitements anticancéreux, l’équipe cherche à trouver des moyens de la traiter ou de la prévenir tout en maintenant l’efficacité des traitements anticancéreux.

Qui participe à l’étude?

La Dre Marie Hudson et son équipe de recherche dirigent cette étude. Les chercheurs utilisent une vaste banque de données et d’échantillons provenant de patients atteints de cancer qui ont été traités par des inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire (un type de traitement contre le cancer). L’équipe se compose d’experts en oncologie, en immunologie et en rhumatologie, qui travaillent tous ensemble pour comprendre et traiter les effets secondaires des traitements anticancéreux.

Équité, diversité et inclusion

Si les femmes sont plus souvent touchées par la polyarthrite rhumatoïde, cette distinction entre les sexes ne se fait pas dans le cas de l’arthrite inflammatoire déclenchée par les inhibiteurs du point de contrôle de la réponse immunitaire. Par ailleurs, le risque de développer de l’arthrite inflammatoire déclenchée par les inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire varie en fonction de l’origine ethnique. La population de patients de l’Hôpital général juif est réputée pour son extrême diversité ethnique. Notre étude nous donnera une occasion unique d’étudier les facteurs liés au sexe, au genre et à l’origine ethnique de l’arthrite inflammatoire déclenchée par les inhibiteurs du point de contrôle de la réponse immunitaire.

Équipe de recherche:

Chercheuse principale: 

Marie Hudson, M.D., M.Sp., FRCPC, chercheuse scientifique, Arthrite-recherche Canada (Université McGill)

Co-chercheurs:

Sabrina Hoa, M.D., M.Sc., FRCPC, chercheuse scientifique, Arthrite-recherche Canada (Université de Montréal)

Wilson Miller, Ph.D. (Université McGill)

Réjean Lapointe, Ph.D. (Université de Montréal)

Sonia Del Rincon, Ph.D. (Université McGill)

Khashayar Esfahani, Ph.D. (Université McGill)

 

Qui finance cette recherche?

Société de l’arthrite

 

Comment peut-on participer? 

Le recrutement est en cours parmi les patients atteints de cancer et traités par des inhibiteurs de points de contrôle de la réponse immunitaire à l’Hôpital général juif de Montréal, au Québec.

 

 

Service de traduction financé par le gouvernement du Canada

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