Utiliser la technologie pour prédire le risque de maladies cardiaques chez les personnes atteintes de lupus
Titre de l’étude scientifique :
Prédire le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les personnes atteintes de lupus érythémateux disséminé grâce à un outil utilisant des techniques d’apprentissage machine et de nouveaux auto-anticorps antiphospholipides
Chercheuse principale :
May Y. Choi, MD, FRCPC
Chercheuse scientifique, Arthrite-recherche Canada
Professeure adjointe en rhumatologie, Département de médecine, Cumming School of Medicine, Université de Calgary
Récipiendaire du prix Gary S. Gilkeson pour le développement de la carrière offert par la Lupus Foundation of America
Formation avancée au Brigham and Women’s Hospital
Début de l’étude :
October 2021
Fin de l’étude :
Septembre 2023
Pourquoi effectuer cette recherche?
Les maladies cardiovasculaires, telles que les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, sont la cause la plus fréquente de décès chez les personnes atteintes de lupus érythémateux disséminé. On ne sait pas pourquoi le risque de maladies cardiovasculaires est plus élevé chez les personnes atteintes de lupus. Les chercheurs pensent que cela pourrait être une conséquence de l’inflammation due au lupus ou avoir un rapport avec les médicaments utilisés pour le traiter. Il est donc essentiel de mesurer le risque de maladies cardiovasculaires avec précision afin d’identifier les patients atteints de lupus qui pourraient bénéficier d’une stratégie de prévention des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Que ferons-nous?
L’objectif de cette étude est d’améliorer les méthodes permettant d’identifier les risques de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux après que le lupus ait été diagnostiqué. Notre équipe a l’intention de créer et de tester un outil de prédiction du risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les personnes atteintes de lupus, en utilisant une technique avancée appelée apprentissage machine. L’apprentissage machine donne aux ordinateurs la capacité d’apprendre à partir de données statistiques. L’outil utilisera de grandes quantités de données sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et sur le lupus, ainsi que des résultats de tests de coagulation sanguine. L’outil sera disponible en ligne et pourra être consulté par les médecins et les patients.
Les personnes impliquées :
Pour créer cet outil de prédiction du risque, nous utiliserons des données et des échantillons sanguins de patients suivis par les cliniques SLICC (Systemic Lupus International Collaboration Clinics). Ces cliniques suivent 1 835 patients (dans 16 pays) qui ont récemment reçu un diagnostic de lupus. Les patients se rendent dans leur clinique une fois par an pour décrire leurs symptômes, changer leurs médicaments au besoin, donner des renseignements sur leur santé et faire une prise de sang.
Les données d’un deuxième groupe de patients atteints de lupus, du Brigham and Women’s Hospital, seront utilisées pour vérifier la précision de l’outil de prédiction du risque.
Nous travaillons avec plusieurs parties prenantes pour préparer un document qui servira à informer les patients. Au cours de la première phase, nous avons organisé un webinaire qui a été suivi d’une discussion, et nous avons reçu des commentaires écrits de représentants de plusieurs organismes de soutien aux patients, dont Lupus Ontario, CanVECTOR et Lupus Canada.
Co-chercheurs :
Ann Clarke, MD, MSc, FRCPC
Chercheuse scientifique principale, Arthrite-recherche Canada
Professeure, Département de médecine, Division de rhumatologie, Cumming School of Medicine, Université de Calgary
Karen H. Costenbader, MD, MPH
Rhumatologue, Brigham and Women’s Hospital
Professeure de médecine, Harvard Medical School
Susan Elliot, PhD
Professeure, Géographie et gestion de l’environnement, Université de Waterloo
Leslie Skeith, MD
Professeure associée, Division d’hématologie et d’hémopathies malignes
Département de médecine et Département des sciences de la santé communautaire, Division d’oncologie, Université de Calgary
Organisme de financement :
Instituts de recherche en santé du Canada
Service de traduction financé par le gouvernement du Canada