fbpx

Les effets des médicaments contre l’arthrite sur les patients cancéreux atteints d’arthrite inflammatoire

 

Titre scientifique :

L’utilisation précoce de l’adalimumab pour traiter l’arthrite inflammatoire cortico-dépendante associée aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires : des essais cliniques randomisés pragmatiques

 

Chercheurs principaux :

Shahin Jamal, MD, FRCPC, MSc
Clinicienne-chercheuse, Arthrite-recherche Canada
Rhumatologue, Département de médecine, Division de rhumatologie, Vancouver Coastal Health
Professeure agrégée d’enseignement clinique, Université de la Colombie-Britannique

Tom Appleton, MD, PhD
Professeur adjoint, Schulich School of Medicine & Dentistry, Université Western

 

Début de l’étude :

Juillet 2023

 

Fin de l’étude :

Juin 2025

 

Pourquoi effectuer cette recherche?

Les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires sont des traitements anticancéreux novateurs qui activent le système immunitaire afin de mieux lutter contre le cancer. Ils ont révolutionné les traitements contre le cancer, mais leur utilisation est limitée en raison de certaines réactions auto-immunes, dont l’arthrite inflammatoire, qui peuvent être graves et avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Nous ne savons pas quel est le traitement optimal qui permettrait de gérer ces réactions auto-immunes.

L’utilisation précoce d’inhibiteurs du TNF-alpha a permis de stopper l’inflammation intestinale dans certains cas, permettant aux patients de reprendre leur traitement anticancéreux sans qu’il y ait de conséquences négatives sur les résultats thérapeutiques.

Cette étude vise à répondre à deux questions fondamentales :

1. Les inhibiteurs du TNF constituent-ils une bonne option pour induire une rémission chez les patients cancéreux qui souffrent d’arthrite inflammatoire suite à leur traitement anticancéreux?

2. L’adalimumab peut-il être utilisé pour diminuer le recours aux stéroïdes et « enrayer » l’inflammation chronique sans nuire au traitement contre le cancer?

Nous espérons que les résultats de cette étude nous donneront un aperçu du traitement optimal précoce à mettre en œuvre pour les patients qui souffrent d’arthrite induite par un inhibiteur des points de contrôle immunitaires, et qu’ils nous aideront à concevoir des études de plus grande envergure à l’avenir. Les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires étant utilisés pour traiter un plus grand nombre de cancers, il est important de comprendre comment gérer et prévenir les toxicités, en particulier celles qui ont un impact significatif sur la qualité de vie, sans nuire au traitement anticancéreux.

 

Que ferons-nous?

Dans cette étude, les chercheurs procéderont à des essais cliniques qui compareront un traitement précoce avec un inhibiteur du TNF-alpha (l’adalimumab) aux soins habituels, pour voir si ce traitement est efficace pour « enrayer » l’arthrite, prévenir l’inflammation des articulations à long terme et permettre la poursuite du traitement contre le cancer.

Plusieurs patients qui souffrent d’arthrite inflammatoire après avoir reçu un inhibiteur des points de contrôle immunitaires pour traiter leur cancer participeront à cette étude. Ceux qui ne parviennent pas à réduire leur consommation de prednisone seront randomisés pour recevoir des soins habituels ou prendre de l’adalimumab pendant 3 mois (12 doses). Tous les patients seront suivis pendant au moins 24 semaines. Les chercheurs veulent savoir si un traitement précoce à l’adalimumab « enraye » l’arthrite, réduit la consommation de prednisone et diminue l’incidence de l’arthrite, sans nuire au traitement anticancéreux.

 

Les personnes impliquées :

Cette étude sera menée dans plusieurs villes au Canada. Les patients soignés dans les cliniques de rhumatologie spécialisées dans la toxicité des traitements anticancéreux (cliniques CanRIO) à Vancouver, Edmonton, London et Montréal seront invités à participer à l’étude.

Comment l’équité, la diversité et l’inclusion seront-elles abordées ou prises en considération?

Pour être sélectionnés, les patients devront être soignés dans une des cliniques participantes et répondre aux critères d’inclusion de l’étude. Des patients de tous les genres, de tous les groupes ethniques et de tous les milieux socio-économiques seront invités à participer à cette étude à condition de répondre aux critères d’inclusion.

Co-chercheurs :

Carrie Ye, MD, FRCPC

Professeure adjointe, Faculté de médecine et de dentisterie, Université de l’Alberta

Janet Pope, MD, MPH

Professeure de médecine, d’épidémiologie et de biostatistique, Bone and Joint Institute, Université Western

Marie Hudson, MD, MPH, FRCPC

Chercheuse scientifique, Arthrite-recherche Canada

Clinicienne-chercheuse, Hôpital général juif et Institut Lady Davis

Professeure agrégée, Département de médecine, Université McGil.

 

Qui finance cette recherche?

Initiative canadienne pour des résultats en soins rhumatologiques (ICORA)

 

Comment pouvez-vous vous impliquer?

30 patients seront choisis pour participer à cette étude pilote. Ils seront sélectionnés en fonction des critères décrits ci-dessus.

 

Service de traduction financé par le gouvernement du Canada

logo-govt-of-canada-acknowledgment