Fractures de la hanche et polyarthrite rhumatoïde
Titre scientifique : La fracture de la hanche chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde : incidence, complications et services de santé utilisés (étude HIRA)
Chercheurs principaux :
Allyson Jones, PT PhD. Professeure, Département de physiothérapie, Université de l’Alberta
Diane Lacaille, MD, MHSc, FRCPC. Titulaire de la chaire Mary Pack en recherche sur l’arthrite. Chercheuse scientifique principale en rhumatologie, professeure et directrice adjointe des affaires académiques, Division de rhumatologie, Département de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Pierre Guy, MD CM. Professeur agrégé, Orthopédie, Département de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Hui Xie, PhD. Professeur, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser
Début de l’étude : 1er juillet 2016 / Fin de l’étude : 2018
Pourquoi effectuer cette recherche?
Chez les personnes atteintes d’ostéoporose, les fractures de la hanche se produisent généralement lors d’une chute toute simple : on considère cependant ces fractures comme étant les blessures les plus graves après une chute. Le taux de mortalité des suites d’une fracture de la hanche sur une période d’un an peut atteindre 37 %. Chez les personnes qui survivent, environ 75 % ne retrouvent pas l’état fonctionnel qui était le leur avant la fracture. Bien que les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde courent un risque élevé de fracture de la hanche, peu d’études ont expressément examiné si le fardeau associé à une fracture de la hanche était plus important chez ces personnes que dans la population en général. En utilisant des données du gouvernement de la Colombie-Britannique, nous avons une occasion unique d’examiner l’incidence des fractures de la hanche chez un groupe de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Les objectifs spécifiques de cette étude sont : 1) d’estimer le nombre de fractures de la hanche chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et le taux de mortalité associé ; 2) de comparer ces chiffres à ceux d’un groupe de contrôle de la population en général, selon des critères bien définis (âge, sexe) ; 3) d’identifier les facteurs qui prédisent les services de santé utilisés par les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde après une fracture de la hanche et leur chance de survie.
Que ferons-nous?
L’utilisation de données administratives nous donnera suffisamment de renseignements pour compléter ces analyses, alors que nos études précédentes ne pouvaient pas évaluer le fardeau associé aux fractures de la hanche chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Si le fardeau associé à une fracture de la hanche diffère entre ces personnes et la population en général, nous souhaiterons certainement examiner les interventions médicales et chirurgicales précoces et les mesures de réadaptation qui ciblent spécifiquement les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde qui se sont cassées la hanche.
Qui finance cette recherche?
Initiative canadienne pour des résultats en soins rhumatologiques