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bulletin de l'arthrite

printemps 2018

Les médicaments biologiques similaires ou « biosimilaires » : ce que vous devez savoir

Par Kelly English

 

Pourquoi un nom est-il si lourd de sens? Si nous appelions ces produits médicaments hors brevet ou médicaments à faible coût, la discussion serait-elle toujours la même? Si nous disions que leur utilisation entraînerait une diminution du budget des soins de santé sans faire courir de risques aux patients, quelle importance cela aurait-il?

 

Bon, alors, qu’est-ce qu’un biosimilaire, et pourquoi avons-nous besoin de le savoir?

 

Un médicament biologique similaire, ou « biosimilaire », est un médicament biologique dont on a démontré qu’il est semblable à un médicament de marque déjà homologué (connu sous le nom de médicament biologique de référence). Au Canada, les biosimilaires étaient auparavant connus sous le nom de produits biologiques ultérieurs (PBU). Les biosimilaires peuvent faire leur entrée sur le marché après l’expiration des brevets et des protections des données du médicament biologique de référence.

 

Pourquoi les biosimilaires sont-ils donc encore si controversés, si leur efficacité est la même que celle des médicaments biologiques originaux et si leur innocuité est comparable?

 

Certains soutiennent que les biosimilaires sont similaires et pourraient donc ne pas être exactement identiques aux médicaments biologiques originaux. Toutefois, il existe déjà de légères différences entre les doses des produits biologiques (le médicament original et les biosimilaires). En fin de compte, nous savons que les biosimilaires ont une efficacité et une innocuité similaires et qu’ils offrent les mêmes avantages aux patients. Ils sont utilisés en Europe depuis 2006, sans qu’on ait relevé de problèmes (et avec des économies de coûts)!

 

Sept biosimilaires sont approuvés au Canada à l’heure actuelle. Les biosimilaires offrent la possibilité d’améliorer le remboursement des patients et de faciliter l’accès aux produits biologiques (aux médicaments originaux et aux biosimilaires) tout en permettant aux systèmes de santé publics et privés d’économiser des milliards de dollars. Je vous encourage à lire une lettre de Cheryl Koehn et de Joint Health, publiée dans le Vancouver Sun, que j’ai co-signée :

 

http://vancouversun.com/opinion/letters/letters-patients-need-not-be-afraid-of-biosimilars

 

Alors que les coûts des soins de santé ne cessent d’augmenter et que les coûts des médicaments restent très élevés, il est important que les consommateurs soient au courant des faits. Renseignez-vous sur les biosimilaires, suivez l’actualité et n’ayez pas peur de parler à votre médecin ou à votre rhumatologue pour connaître les faits.

 

Soyez un consommateur averti : nous sommes autant responsables des coûts des soins de santé que le gouvernement!

 

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